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C'est quoi le Japon ?

22 novembre 2009

Néolithique japonais : -300 à +300

L'époque Yayoi : (du nom d'un site près de Tokyo ou l'on a retrouvé un nouveau type de poteries)

  A cette période, une nouvelle civilisation en provenance de la Corée, commence à se répandre. Elle apparait vers le IIIe siècle avent J-C au nord de Kyushu, elle gagne progressivement le Japon central par la mer intérieure, la plaine du Kanto par les côtes orientales; le nord du pays est finalement atteint, malgré les montagnes, vers le premier siècle de notre ère. Cette nouvelle civilisation dénommée Yayoi se distingue fondamentalement de la culture Jomon par l'apparition d'une économie agricole fondée sur la riziculture irriguée qui s'est perpétuée sans grand changement jusqu'a nos jours. Dans le domaine artisanal les productions de la période Yayoi sont des poteries au tour et des objets de bronze ou de fer souvent d'inspiration chinoise. Cette apparition de techniques nouvelles est étroitement liée à la formation du premier grand empire chinois unifié à la fin du IIIe siècle avant J-C et à la conquête par la Chine septentrionale de la Corée en 108 avant J-C. Ce processus d'imitation fait songer à la romanisation de la Gaule et de la Grande Bretagne presque à la même période. Des documents chinois du IIIe siècle de notre ère montre le Japon comme une société agraire compartimentée, hiérarchisée et soumise  à l'autorité de chefs religieux. Le pays était partagé entre un grand nombre de tribus dont plusieurs relevaient  d'un énigmatique "pays de la reine". 

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29 octobre 2009

Le relief japonais

Japon_topo  Le relief japonais est ardu, ses montagnes couvrent près de trois cinquième du territoire. Les plus hauts sommets, ont l'altitude de ceux des Pyrénées sauf le mont Fuji qui culmine à 3 776 mètres.
   Les deux plus larges zones de plaine sont la plaine du Kantô, maintenant couverte par l'agglomération de Tokyo, et la plaine d'Hokkaïdo.
   Faute du manque de surface plate, de nombreux terrains en pente ou à flanc de colline sont cultivés.
   Les montagnes sont peu habitées ; ainsi, 67 % du territoire japonais est constitué de zones boisées et de forêts. La population japonaise est inégalement répartie sur le territoire. Près de la moitié de la population, soit 60 millions d'habitants, est concentrée sur les mégalopoles de Tokyo et Osaka-Kyoto-kobe. Par conséquent, les zones au relief accidenté restent très sauvages, et constituent des refuges naturels pour une faune nombreuse et épargnée par les activités humaines.

29 octobre 2009

Bushis : Guerriers Japonais

   Bien avant l'apparition des samouraïs, il existait des guerriers au japon!

   C'est vers 300 après J.C. qu'apparurent au Japon les premiers guerriers.
A cette époque le pouvoir se trouvait entre les mains de clans familiaux (Uji) très liés aux fonctions religieuses, grâce auxquelles ils détenaient un pouvoir spirituel sur le reste de la population. Ces clans se disputaient le pouvoir, et s'appuyaient donc sur des guerriers afin de défendre leurs possessions et leurs titres. Ces guerriers étaient surtout des cavaliers utilisant des arcs courts, des lances et des épées à double tranchant. Leur armure était réduite à une cuirasse et à un casque.
   A cette époque et jusqu'en 721
,le Japon avait institué la conscription militaire des paysans, encadré par les guerriers des grandes familles. Mais ce système d'inspiration chinoise, se montra vite couteux et non adapté à un pays qui poursuivait une conquête de son territoire.
    En 721, 
Fujiwara Nakamaro dirigeant du clan dominant à la cour impériale décida de mettre fin à ce système, et mit en place des guerriers professionnels moins nombreux, mais bien plus éfficace. Ce fut l'apparition de la classe des guerriers Bushis qui dominera pendant 7 siècles le Japon. 

27 octobre 2009

Le Japon défend son projet de Communauté Asiatique

    Les dirigeants asiatiques réunis en sommet en Thaïlande ont débattu dimanche 25 octobre de deux projets du Japon et de l'Australie visant à construire une communauté régionale économique et politique, inspirée de l'Union européenne. Les dirigeants des dix pays de l'Association des nations d'Asie du sud-est (Asean), virtuellement inexistante sur le plan politique plus de 40 ans après sa création, se sont retrouvés à Hua Hin (sud) sur fond de début de reprise économique. Le bloc régional s'est engagé à mettre en place une communauté économique d'ici 2015, qui pourrait donner vie à un marché de près de 600 millions de personnes. Etaient également invités les six partenaires de l'Asean, dont le Japon.

   Le chef du gouvernement japonais a défendu un projet, sur la base duquel il avait affirmé samedi à un quotidien thaïlandais que l'Asie de l'Est serait amenée à "guider le monde". Yukio Hatoyama a notamment évoqué la nécessité de s'appuyer sur les accords de libre échange entre l'Asean (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam) et ses six partenaires pour développer une nouvelle structure.

    "Continuons de bâtir sur les différentes coopérations existantes (...). Après 10, 15, 20 ans, nous pourrons envisager une forme plus concrète de ce projet", a expliqué le porte-parole du Premier ministre, Kazuo Kodama. "En construisant une coopération régionale dans de nombreux secteurs, nous serons capable d'atteindre une vision commune", a-t-il ajouté.

    Le Japon, qui devrait voire la Chine lui prendre sa place de deuxième économie mondiale d'ici à 2011 et assiste à la montée en puissance de son voisin, est désireux d'oeuvrer à la mise en place de structures de concertation au niveau régional. Il souhaite si possible que ces mécanismes émergent à son initiative.

    Lors de sa première rencontre avec le président chinois Hu Jintao depuis son arrivée au pouvoir, le Premier ministre japonais avait évoqué fin septembre la l'établissement d'une communauté économique asiatique et envisagé la création d'une monnaie unique, sur le modèle de ce qui a été fait en Europe.

    L'émergence d'une organisation de coopération efficace et comprenant les pays d'Asie de l'Est et du Sud-Est devrait toutefois rester au stade de projet dans les années qui viennent, les différences politiques et économiques et les ambitions individuelles de chaque pays restant à l'heure actuelle des obstacles. 

    Un tout petit premier pas dans la concertation a toutefois été franchi dimanche. Une déclaration commune a proposé que les seize pays réunis réfléchissent aux façons d'inclure leurs "ministres des Finances aux discussions du G20, par des discussions préalables aux réunions" de l'organisation qui réunit les principaux pays avancés et émergents de la planète.

Source : Aujourd'hui le japon

27 octobre 2009

Le bouddhisme zen

   Le bouddhisme zen, est carractérisé par la pratique intense de la méditation, ainsi qu'un style d'enseignement imprévisible et plutôt irrévérencieux. Il provient du bouddhsime indien, mais passa d'abort par la Chine avant d'atteindre le Japon. Le terme "zen" est la translitération japonaise du terme chinois "chan-na" lui même translitération chinoise du terme sanskrit "dhyâna" qui signifit méditation. Reflétant l'insistance du bouddhisme indien sur la méditation et des concepts chinois taoiste, comme l'importance de l'intuition et sur l'inaptitude des mots à communiquer des vérités profondes.
   Le zen a exercé un impact considérable dans tout les pays bouddhistes influencés par la Chine dont Taïwan, la Corée, le Vietnam et bien sur le Japon.

   A la différence des écoles bouddhistes plus anciennes, l'autorité du Zen provient non des Écritures, mais de ses lignées de maitres ayant atteint l'Eveil. Le Zen se définit traditionnellement par quatre principes : la transmission hors des enseignements bouddhistes orthodoxes par ses lignées ; la croyance que la vérité ne dépend pas de doctrines établies et que la valeur de l'expérience prime sur la valeur des écritures ; une indication directe ouvrant l'esprit ; et l'insistance sur l'importance d'examiner notre nature originelle et de réaliser l'illumination.

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25 octobre 2009

Shūdō: Homosexualité et samouraï

bcc11294   Le Shūdō est une tradition japonaise homosexuelle de type pédérastique pratiquée au sein des samouraïs de l'époque médiévale jusqu'à la fin du XIXe siècle. Le terme est en fait l'abréviation de wakashudo (la voie des jeunes hommes).

    Les origines de cette pratique remonte aux relations amoureuses entre les moines bouddhistes et leurs novices. La légende veut que ce soit le bonze Kukai, fondateur de l'école bouddhique de Shingon, qui ait importé de Chine l'amour mâle et ses enseignements.
   Des preuves antérieures de l'existence de liaisons homosexuelles au Japon peuvent être retrouvées parmi certains des tout premiers textes japonais (Kojiki et Nihonsoki) .   

Les principes du Shūdō font partie de la tradition littéraire du Japon ; on les trouve  dans des ouvrages comme le Hagakure  ou divers manuels destinés aux samouraï. Par ses aspects pédagogiques, militaires et aristocratiques, le Shūdō s'apparente fortement à la pédérastie grecque. La pratique en était tenue en haute estime et se voyait encouragée au sein du groupe des samouraïs. On la considérait comme bénéfique pour le garçon, en ce qu'elle lui enseignait vertu, honnêteté et sens du beau. Lui était opposé l'amour pour les femmes, accusé de féminiser les hommes. Aussi bien les annales que les récits de fiction de cette période sont nombreuses à louer la beauté et la valeur des garçons dévoués au shūdō.

lien à lire : The Beautiful Way of the Samurai

25 octobre 2009

Les Samouraï

 Le terme "samouraï" apparait pour la première fois au Xe siècle. Mais a été utilisé de façon généralisé à partir de l'ère Edo. En effet lors de la première période impériale, à l'époque de Heian aussi bien que durant la période féodale médiévale . Le terme de samouraï désigne avant tout un homme au service de la cour, d'un noble ou d'un organe administratif. Il peut à l'origine être armé ou non et n'est pas nécessairement voué à la voie des armes. Il peut toutefois se distinguer des gens du commun car même si son rang est parfois modeste, il dispose de certains privilèges. Au XIIe siècle le samouraï n'est donc souvent qu'un serviteur ordinaire. Ce n'est qu'à l'époque d'Edo, à partir de la seconde moitié du XVIe siècle, que le terme samouraï a désigné précisément les guerriers.
   Les guerriers samouraï, étaient alors une élite, de guerriers professionnels (comparable aux chevaliers européens).
   

23 octobre 2009

Le Japon souhaite la dénucléarisation de la planète

   A l'occasion du 64ème anniversaire d'Hiroshima, le Premier ministre Taro Aso a promis aux victimes que le Japon serait toujours à la pointe  la lutte pour la dénucléarisation de la planète.   A l'occasion de son 75e anniversaire, l'Impératrice Michiko a espéré un monde sans armes nucléaires et souligné la détermination de Barack Obama en ce sens. Elle a également exprimé sa sympathie pour les victimes de la crise.   L'impératrice du Japon Michiko a souhaité l'abandon des armes atomiques et rendu hommage à l'action en ce sens du président américain Barack Obama, à l'occasion mardi de son 75e anniversaire.
   "Parmi les horreurs des armes nucléaires, il y a non seulement les destructions qu'elles entraînent, mais aussi l'effet des radiations qui font souffrir leurs victimes pendant longtemps", a indiqué l'impératrice dans un texte remis à la presse. "Le Japon, en tant que pays victime de bombardements atomiques, doit renforcer la prise de conscience dans la communauté internationale", a-t-elle ajouté.
   Michiko a souligné que M. Obama avait reçu le prix Nobel de la Paix pour avoir montré sa "forte détermination" à obtenir l'abandon des bombes atomiques dans un discours à Prague au printemps.
   La question nucléaire est toujours très sensible au Japon, seul pays au monde à avoir subi le feu nucléaire lors des bombardements américains d'août 1945 sur les villes d'Hiroshima (ouest) et de Nagasaki (sud-ouest), qui ont fait respectivement quelque 140.000 et 75.000 morts.

Source "Aujourd'hui le Japon"

23 octobre 2009

Le shintoïsme

   Le Shintoïsme (La voie des Dieux), est la religion japonaise! C'est une religion polythéiste. Son concept majeur est le caractère sacré de la nature. Le profond respect en découlant définit la place de l'homme dans l'univers : être un élément du grand tout. Ainsi, un cours d'eau, un astre, un personnage charismatique, une simple pierre ou même des notions abstraites comme la fertilité peuvent être considérés comme des divinités. Comme dans d'autres religions, le shintô, développe l’idée d’une réalité supérieure (divine), peuplée de multitude de divinités (Kami).

   Les Kamis :
   
Les kamis les plus connus ont une apparence humaine, ils seraient apparus durant ce que les textes anciens appellent "l'age des dieux". Ce temps des origines, quand les divinités vivaient sur la terre avant d'instaurer le règne de leurs descendants mortels (les empereurs) et de se retirer dans leurs domaines célestes, est raconté dans les récits épiques du Kojiki et du Nihon Shoki.
   La plus importante divinité est la déesse solaire Amaterasu. Les kami de « l'âge des dieux » sont les amatsukami (kami célestes) et les kunitsukami (kami terrestres). Amaterasu fait partie des premiers, tandis que lee dieu gardien du Japon et de ses empereurs, fait partie des seconds. D'autres dieux notables sont  Inari le dieu du riz et de la fertilité, Hachiman le dieu guerrier, ainsi que les Sept dieux de la chance dont Daikokuten , Ebisu , Benten , et Bashamonten  qui sont très populaires. Les entités bouddhistes ont aussi été incorporées au panthéon shintō. Ainsi, le fondateur du bouddhisme, le prince Gautama, est vénéré comme Bodisattva et kami. Le bouddhisme et le shintoïsme s’interpénètrent donc (même si à l’origine le Bouddha shakyamuni avait expliqué qu’il ne fallait pas vénérer de dieux).
    Un kami serait donc tout être, toute entité supérieure à l'homme par sa nature. Sont kami, en effet, non seulement certaines forces naturelles personnalisées : le Soleil, la Lune, le typhon, et bien d’autres encore, mais plus généralement tout ce qui apparaît mystérieux ou redoutable parmi les êtres inanimés comme les arbres, les montagnes, les mers, les fleuves, les rochers, les vents, ou encore des objets de forme étrange ou d’origine inconnue ; de même peuvent être tenus pour kami des humains, ou des animaux, vivants ou morts. Si tel clan prétend descendre d'un ancêtre kami (souvent choisi parmi les dieux du kojiki), cela ne signifie en aucun cas qu’il s'agisse d’un « culte des ancêtres », car tout ancêtre n’est pas nécessairement kami.

23 octobre 2009

Les religions et les Japonais

   Les religions au Japon, sont présentes partout. il est difficile de dissocier religion, rite, croyance, coutume... il est dit "au Japon, il y a deux fois plus de croyants que d'habitants", une personne peut s'adonner à plusieurs religions en même temps. Toutes les religions ou presque sont représentées (les religions du livre, le bouddhisme, le confucianisme, et surtout le shintoïsme religion endémique au Japon) mais il est difficile de pouvoir recenser les pratiquants. Disons que la moitié     de la population de l'archipel nippon est  Shinto,     que 40% sont bouddhistes, le reste se     répartissant selon les sectes les plus représentatives. Les chrétiens     se situent aux environs de 1% (soit quand même près de 1,5 million d'habitants).

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